
“Ce qui m’amuse, c’est de démontrer le degré de qualité que je peux obtenir sur mon terroir, en relevant des challenges qualitatifs, nous dit cette propriétaire passionnée et talentueuse. Je travaille un vin de qualité avec une notion de
cru et de terroir. J’ai opté pour une clientèle privée et directe, je signe mes étiquettes et je n’ai pas droit à l’erreur.” Une
histoire de passion où l’élégance est omniprésente.
“Nous avons fêté mes trente ans sur la propriété, précise Martine Palau. Trente ans, cela permet d’avoir du recul, une grande expérience, une très grande connaissance du terroir, des
vins, et c’est justement cela qui est très intéressant et gratifiant. Chaque année c’est comme un enfant que l’on met au monde, un
nouveau challenge, c’est ce qui me passionne dans ce métier.
Quand je suis arrivée, j’ai suivi les cours d’Émile Penaud à la Faculté d’Œnologie de
Bordeaux et, très rapidement, je me suis intéressée à la vigne car la qualité des
vins découle directement de celle des
raisins. Nous avions la chance de posséder d’excellents
terroirs, il fallait leur permettre de s’exprimer. Le secret de la réussite c’est la meilleure adéquation entre l’encépagement et le terroir. Dans l’appellation Premières-Côtes-de-
Bordeaux j’ai été une pionnière car la
vinification en
barriques ne se pratiquait pas. Je me suis rendue compte notamment au fil des années, que le
Merlot était un
cépage qui s’harmonisait parfaitement avec mon terroir. La limitation des
rendements a été l’une de mes principales préocupations et cela se retrouve à la
dégustation. L’ensemble de la propriété est à une densité de plantation de 5000 à 5500 pieds/ha et à majorité de Merlots (80%).
Je suis étonnée de la qualité de mes 2008, et dois rendre hommage à mon chef de culture qui a fait un boulot formidable, surveillant les
vignes, anticipant. Nous avons des
sols très drainés au
Château Laroche et cela a été un atout incontestable avec ce contexte climatique. Le résultat est là : les jus à la vendange étaient superbes, les
vins sont
fruités, des
vins friands, nets, avec de la concentration même, de la
chair, ils seront très réussis, dans la même lignée que les 2007 et 2006. Je suis aussi très satisfaite de la réussite de mes
vins de Saint-Émilion.
Ces résultats ne m’étonnent pas : ils sont le résultat d’une longue expérience de l’observation de la vigne. J’ai toujours adoré me promener dans mes
vignes et goûter le raisin, j’ai un certain feeling pour les
assemblages et la chance d’être entourée par une équipe dynamique et performante, qui me stimule. J’ai du tempérament et cela sert dans la conduite d’un vignoble, il faut avoir les reins et les nerfs solides et savoir prendre rapidement les bonnes décisions pour agir. Un vin, c’est aussi une
histoire d’homme ou de femme dans mon cas. Avec mon mari, Julien, nous avons consacré une bonne partie de notre vie, de notre énergie, à améliorer notre vin, c’est parfois usant ! Mais c’est toujours un
vif plaisir de constater le résultat dans le verre. L’autre jour, j’ai ouvert une vieille bouteille découverte dans la
cave, c’était un pur délice, avec de la matière, des
arômes puissants, j’étais épatée et toute la tablée aussi, c’est aussi ça le vin ! Il réserve du plaisir et est source de contentement longtemps après sa récolte, c’est magique... et c’est ce qui me motive à continuer ce métier, cette œuvre si je puis dire. On sait aussi que tout continuera après nous, le terroir, les
vignes... Je vais peut-être transmettre le virus à mes petits-enfants, qui sait ?”
Château Laroche
Blanc 2008 : belle
couleur jaune pâle, notes fraîches d’agrumes,
arômes délicats de
fleurs blanches, bouche parfumée et vive, très bel équilibre entre acidité et fruit, parfait à l’apéritif ou sur des
poissons cuisinés.
Château Laroche Rosé 2008 : belle
robe rose pâle,
nez subtil de
fraise, bouche gourmande et légère, finale fraîche et franche.
Château Laroche Bel Air 2006: élevé en
fûts de
chêne,
couleur dense, racé, aux
tanins puissants et riches, aux connotations de
cassis, de mûre et de poivre, tout en élégance, d’excellente
garde. Bel Air 2005:
robe rubis foncé,
nez très prononcé de
fruits rouges, notes
vanillées, bouche ample, belle intensité
aromatique,
tanins fins et serrés, un vin élégant et puissant.
Château Laroche Rouge 2006 : aux
tanins soyeux et
fermes à la fois, au
nez complexe et subtil dominé par le
cassis mûr et l’humus. Le 2005 :
nez suave de
fruits rouges, bouche gourmande,
tanins fins, longueur en bouche, de belle évolution.
Château Pontet-Teyssier Saint-Émilion Grand
Cru 2007 :
couleur et structure, au
nez complexe à dominante de
fruits frais (cerise, groseille) et d’humus, bien typé, aux
tanins puissants et
moelleux à la fois. 2006 : une très grande concentration, supérieure au 2005, avec un
nez de
fruits noirs mûrs, une bouche intense et généreuse et de beaux
tanins expressifs et typiques du terroir, de
garde. Pour ce vin, Martine Palau, privilégie l’harmonie et l’équilibre à la concentration.
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